Recommandations Andropause ou déficit en testostérone

Andropause : quest-ce que la “ménopause masculine” ?

Dès la puberté les hommes produisent cette testostérone mais à partir de 30 ans le taux diminue lentement d’environ 2 % chaque année. “A la différence de la ménopause, l’andropause n’a pas de caractère systématique et n’affecte pas tous les hommes”, tient à rassurer le docteur Adam Vardi, andrologue et chirurgien urologue. De plus, le déficit androgénique se fait progressivement et ne marque pas la fin de la reproduction contrairement à la ménopause chez la femme. “Il se traduit néanmoins généralement par une diminution de la spermatogénèse et donc de la fertilité”, tient à nuancer le spécialise. L’andropause entraîne également une diminution de la pilosité et une baisse des capacités intellectuelles de l’homme notamment la mémoire, la concentration et la vigilance. Toutefois, tous ses symptômes n’apparaissent pas forcément chez l’homme étant donné qu’ils ne sont pas tous affectés de la même manière par l’andropause. L’article souligne que l’andropause, ou hypogonadisme masculin lié à l’âge, n’est pas une condition universelle et systématique, contrairement à la ménopause.

Cet état physiologique ressemble en termes de symptômes à la ménopause chez la femme mais à la différence que la reproduction reste possible. Chez certains hommes, cette baisse sera lente et progressive, ce qui la rend imperceptible. Pour d’autres, elle entraîne de la fatigue, des troubles du sommeil, des troubles érectiles ou de la sexualité, une diminution de la libido, un déclin des capacités intellectuelles. Certains hommes peuvent souffrir d’ostéoporose, d’une diminution de la force et de la masse musculaire, d’une prise de poids sans changement du régime alimentaire ou encore d’anxiété ou d’irritabilité. L’andropause n’est donc pas un phénomène obligatoire pour l’homme tandis que c’est le cas pour la ménopause chez la femme. On parle alors plutôt d’un Déficit Androgénique Lié à l’âge (DALA) étant donné que les testostérones représentent en grande partie les androgènes (hormones sexuelles mâle).

Parler de ces modifications du corps, c’est parler de notre mort aussi, de notre décadence physique, et c’est sans doute cela qui rend les choses aussi difficiles à regarder en face. L’efficacité de la thérapie peut prendre quelques semaines ou mois avant de se faire sentir. Dans les 3 premiers mois, il y a généralement amélioration du niveau d’énergie, de la libido et du sentiment de bien-être, ainsi qu’une diminution de la dysfonction érectile. À 6 mois, il y a des gains sur la force musculaire, la santé cardiovasculaire ainsi que sur le poids. Le diagnostic du déficit en testostérone ne repose pas que sur des tests sanguins. En effet, il s’agit d’un ensemble de facteurs pris en considération, soit les signes et symptômes présents, l’examen physique ainsi que les valeurs de testostérone. Si votre première valeur sanguine s’avère basse, il faudra alors reprendre de nouveau celle-ci.

Je leur dis de faire confiance à leur corps, mais la pression sociale est énorme. L’usage de stéroïdes anabolisants peut avoir des effets irréversibles sur leur fertilité», mentionne-t-elle. L’erreur la plus commune revient à attribuer de façon systématique la baisse de testostérone au vieillissement, alors que deux pour cent des cas d’hypogonadisme sont liés uniquement à l’âge. Contrairement à laménopause, qui survient à une période relativement définie,l’andropause n’a pas d’âgeprécis. Elle peut commencer à se manifester dès45 ans, mais elletouche généralement les hommes entre 50 et 65 ans.

Prendre conscience de ces causes, c’est déjà reprendre la main sur son bien-être à long terme. L’andropause, ou “ménopause masculine”, concerne de nombreux hommes avec l’âge. Ce phénomène provoque une baisse progressive de la testostérone, impactant le corps et l’esprit. Le Dr Kierzek nous explique les symptômes, le diagnostic et les solutions possibles.

Cette période peut entraîner des symptômes variés, tels que fatigue, baisse de libido et changements d’humeur, affectant significativement le quotidien. En conclusion, l’andropause est une période de changements hormonaux chez les hommes qui survient généralement à partir de 40 ans. Cependant, contrairement à la ménopause chez les femmes, il n’y a pas de coupure nette dans la production d’hormones sexuelles masculines. Cette période est principalement caractérisée par une diminution progressive de la production de testostérone, l’hormone sexuelle masculine essentielle. Contrairement à la ménopause chez les femmes, qui survient généralement autour de la cinquantaine, l’andropause peut se manifester plus progressivement chez les hommes à partir de la quarantaine. Concrètement, cela se manifeste “par des troubles de la libido, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de désir sexuel, il n’y a plus d’érection matinale”, indique l’andrologue. On peut également rencontrer “un aspect plus ou moins dépressif qui accompagne la baisse de testostérone”.

Chez les hommes, la diminution de la production de testostérone est progressive. L’andropause est un déficit hormonal qui va avec son lot de symptômes désagréables. Il est pourtant important de la connaître et de savoir l’identifier pour mieux la gérer. Des traitements sont accessibles aux hommes, quel que soit leur âge et peuvent permettre de relancer la production de testostérone. L’andropause n’est pas synonyme d’arrêt de la production de spermatozoïdes. Le taux de testostérone baissant progressivement, des troubles sexuels peuvent être remarqués, mais ne sont pas forcément automatiques.

La gestion de l’andropause débute par la mise en place de mesures hygiéno-diététiques. Il faut veiller à avoir une alimentation variée et équilibrée et à pratiquer une activité physique régulière. Ce mode de vie sain permet de lutter contre le surpoids et de conserver un poids santé. Le sport contribue au maintien d’une bonne santé osseuse et musculaire. La consommation de tabac et d’alcool participe à la réduction des taux de testostérone, en plus d’être des facteurs favorisant les troubles érectiles. Mieux gérer son stress et son anxiété via des techniques de relaxation (ou le sport) participe à l’amélioration du bien-être et à un métabolisme hormonal optimal. La testostérone est l’hormone responsable de la gravité de la voix, de la masse musculaire, de la barbe et du système pileux propre à l’homme.

En effet, le surpoids représente l’un des facteurs à risque de la diminution de cette hormone chez l’homme. Il faut donc contrôler son poids en adoptant de meilleures habitudes alimentaires. Lorsque ce trouble est avéré et peut être traité sans risque, le médecin prescrira de la testostérone sous forme de gels, de capsules, d’injections ou de patchs tout en surveillant les effets sur l’organisme. Contrairement à la ménopause, ce phénomène apparaît de manière beaucoup plus insidieuse chez l’homme. La ménopause est un changement hormonal important, en seulement quelques années, alors que l’andropause est une perte progressive du taux de testostérone.

L’endocrinologue Hélène Lavoie fait le point sur cette baisse de la testostérone chez l homme hormonale masculine. En outre, le diagnostic repose sur des analyses répétées à quelques jours d’intervalle, effectuées à jeun le matin, pour tenir compte des fluctuations naturelles de la testostérone. La prise en compte de facteurs comme l’âge, les comorbidités (diabète, obésité) et les variations éthniques est essentielle. Dans certains cas, untraitement hormonalsubstitutif peut être proposé sous surveillance médicale,mais il ne convient pas à tout le monde et doit être prescrit avecprécaution. Il peut donc s’agir du régime alimentaire de la mère, du fait qu’elle fume ou pas, de l’allaitement ou encore des interactions avec l’enfant. Le médecin vous interrogera sur la façon dont vous vous sentez pour vérifier si vos symptômes correspondent à ceux des individus dont le taux de testostérone est faible.